L'Historique
les origines de l'astrologie 2

ASTROLOGIE, ASTRONOMIE OU
ASTROLATRIE ?

A l’aurore de la vie terrestre, les astres ont reçu les hommages empressés des mortels. Des Chaldéens postés sur leurs tours pyramidales aux Incas du haut de leurs terrasses cyclopéennes, tous les peuples anciens ont adoré le Soleil et rendu un culte aux planètes qui illuminaient leurs nuits dans le silence profond des espaces infinis. Nous n’y avons vu qu’une astrolâtrie alors que l’Astronomie et l’Astrologie, au départ confondues, en ont été les héritières.

A ses origines, l’astrologie, intimement liée à la mythologie et associée à un culte astral, est à la fois religion, science et poésie. L’étude du ciel est une fonction essentielle de la caste sacerdotale. L’ordre cosmologique solennise les phénomènes naturels, institue l’aménagement des sites, l’orientation des temples, le règlement des fêtes magico-religieuses, cérémonies et exercices publics. Le but poursuivi est d’assurer la bonne marche du monde en accordant la vie terrestre au pouls de l’univers : choisir le moment favorable à l’édification d’un temple, par exemple, comme l’indique une tablette de la bibliothèque d’Assurbanipal.

L’astrolâtrie à laquelle André Barbault fait ici sommairement allusion dans sa préface sur le fameux Tetrabiblos de Ptolémée, a été en effet un culte plusieurs fois millénaire dédié aux planètes. Actuellement il n’existe aucun ouvrage qui traite de ce sujet pourtant d’une importance capitale ! Seuls quelques manuscrits en persans (illustrés) datant du 17ème siècle donnent une description exacte et détaillée de ces cultes pratiqués jadis par les Mages appartenant à la tradition Mithraîque. Dans Dabestân-Al-Mazahîb [véritable chef-d’œuvre de la littérature magique, Dabestân-Al-Mazahîb est une encyclopédie qui recueille les ultimes témoignages d’une époque hélas définitivement révolue.] Keykhosro-Esfandiâr, un Mage et un savant d’origine zoroastrienne appartenant à la lignée des mages Athra-Kayanides (Azar Keywanides) expose une synthèse des doctrines religieuses, astrologiques et magiques de son temps, les préservant ainsi de l’extinction.

Parmi les trésors de la littérature hermétique restitués par Keykhosro-Esfandiâr, nous trouvons la description originelle de la fameuse capitale des astrologues, « l’Akhtaristan », ainsi que les temples septénaires et leurs divinités respectives. Ce témoignage est d’une importance capitale, car la description de la représentation des divinités planétaires et celle qui correspond directement et sans la moindre artifice idéologique, à leur propre image originelle archétypale ! Toutes les représentations postérieures des divinités planétaires apparues depuis dans diverses civilisations, tels les Babyloniens, les Grecs, les Romains, les Sabéens, ou même chez les peuples Scandinaves, ne sont plus que des contrefaçons plus ou moins fidèle de l’image originelle, qui aurait subi au fil du temps des mutations caractéristiques liées à l’influence culturelle, géographique, et raciale des peuples concernés.

Ce qui suis, est parut pour la première foi dans un ouvrage intitulé : « La Révélation de Seth », un chef-d’œuvre de la littérature ésotérique écrit par Zoran Mordock astrologue et spécialiste de la Gnose Sethienne. Dans les pages suivantes vous allez découvrir la traduction d’un des plus important traité du Dabistân-Al-Mazahîb, celui dédié à l’Ashâb-al-Hayâkil (les dévots des géants) ou les Sepâsiân (les Perses).


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