L'Historique ASTROLOGIE,
ASTRONOMIE OU A l’aurore de la vie terrestre, les astres ont reçu les hommages empressés des mortels. Des Chaldéens postés sur leurs tours pyramidales aux Incas du haut de leurs terrasses cyclopéennes, tous les peuples anciens ont adoré le Soleil et rendu un culte aux planètes qui illuminaient leurs nuits dans le silence profond des espaces infinis. Nous n’y avons vu qu’une astrolâtrie alors que l’Astronomie et l’Astrologie, au départ confondues, en ont été les héritières. A ses origines,
l’astrologie, intimement liée à la mythologie et
associée à un culte astral, est à la fois religion,
science et poésie. L’étude du ciel est une fonction
essentielle de la caste sacerdotale. L’ordre cosmologique solennise
les phénomènes naturels, institue l’aménagement
des sites, l’orientation des temples, le règlement des
fêtes magico-religieuses, cérémonies et exercices
publics. Le but poursuivi est d’assurer la bonne marche du monde
en accordant la vie terrestre au pouls de l’univers : choisir
le moment favorable à l’édification d’un temple,
par exemple, comme l’indique une tablette de la bibliothèque
d’Assurbanipal. Parmi les
trésors de la littérature hermétique restitués
par Keykhosro-Esfandiâr, nous trouvons la description originelle
de la fameuse capitale des astrologues, « l’Akhtaristan
», ainsi que les temples septénaires et leurs divinités
respectives. Ce témoignage est d’une importance capitale,
car la description de la représentation des divinités
planétaires et celle qui correspond directement et sans la moindre
artifice idéologique, à leur propre image originelle archétypale
! Toutes les représentations postérieures des divinités
planétaires apparues depuis dans diverses civilisations, tels
les Babyloniens, les Grecs, les Romains, les Sabéens, ou même
chez les peuples Scandinaves, ne sont plus que des contrefaçons
plus ou moins fidèle de l’image originelle, qui aurait
subi au fil du temps des mutations caractéristiques liées
à l’influence culturelle, géographique, et raciale
des peuples concernés.
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