Biographies Abû Ma’shar de Balkh
D'origine
iranienne, Albumasar est considéré comme l'un des plus grands
astrologues (et astronomes) connu de l'Orient. C'est lui qui a mis au
point l'horoscope tel qu'on le connait aujourd'hui. Ami et disciple d'Al-Kindi,
il est né à Balkh berceau de Zoroastre (aujourd'hui en Afghanistan).
La tradition voudrait qu'il se soit converti au christianisme.
En
tant qu'astrologue, il a joui d'une renommée considérable,
durant tout le Moyen-Age, renommée dépassant les limites
de l'Orient. Ce
fut lui qui popularisa le «système des parts » qui
permettait, par exemple, de prévoir « la part de la Fortune»
réservée à chaque homme dès sa naissance.
La création du monde d'après Abû Ma'shar Albumasar
soutenait que le monde a été créé lorsque
les sept planètes étaient en conjonction dans le premier
degré du Bélier, et prendrait fin quand cette même
conjonction se reproduirait dans le dernier degré des Poissons.
La victoire de l'Orient Dans la seconde partie de son De magnis conjunctionibus, il prédit que lorsque la conjonction des planètes se produira dans la « triplicité de feu », les habitants d'Orient auront puissance et victoires sur les autres habitants de la terre. Nous n'en sommes plus très loin ! De cette triplicité, Sagittaire est le signe le plus influent et le Lion (céleste) moyennement et le Bélier faiblement. Il faut savoir que selon la tradition chaldéenne, les planètes demeurent dans une triplicité (par 12 fois en y faisant leur conjonction) l'espace d'environ 240 ans. Une des rares anecdotes marquantes de sa vie qui nous soit parvenue et qui fit beaucoup pour sa renommée, fut qu'en 812, âgé de 25 ans, Albumasar prédit que les Alides, partisans d'Ali, le 4e calife, se rendraient maîtres de toutes les villes saintes de l'Islam, ce qui advint en 814, deux ans plus tard. Principaux ouvrages: •
La Grande introduction à la science de l' astrologie (Kitab al
Madkhal al-Kabir'ala'ilm ahkam al nujum)
Abû Ma’shar est l’un des plus célèbres astrologues du monde musulman. Il vécut à Baghdâd au ix siècle et fut connu dans l’Occident médiéval sous le nom d’Albumasar. La copie de ce traité d’astrologie fut terminée en safar 325 de l’hégire, c’est à dire en décembre 936 ou janvier 937, sur un papier épais, où l’on peut distinguer par transparence des vergeures verticales. Les cahiers, numérotés par le copiste avec des lettres à valeur numérique, sont constitués de cinq, parfois de six feuilles pliées en deux, dont les marges sont aujourd’hui rognées. Le système d’écriture est le système actuel de différenciation des consonnes par des points. Les voyelles ne sont pas notées. Le texte est ponctué de groupes de trois tirets et de ronds rouges bordés de noir avec un point central. Les titres sont parfois ornés de filets rouges ondulés et certaines lettres qui les composent sont occasionnellement agrémentées d’ornements.
Signe
du capricorne associé à Sarturne
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